Paris 2024 : Un peu plus près des Étoiles !
L'effervescence monte dans le camp mauricien, alors que la #ParaTeamMoris s'apprête à entrer en scène au stade de France dans quelques heures. Du 28 août au 8 septembre, six athlètes mauriciens vont représenter les couleurs de l'île Maurice aux Jeux Paralympiques. Portés par leurs exploits récents, ils font rêver toute une nation, et incarnent l’espoir de voir notre pays décrocher sa première médaille olympique.
Noemi Alphonse, cheffe de file de ce groupe et auréolée d'un titre mondial à Kobe dans le T54 et d'une médaille d'argent au 400m T54, est celle par qui tout peut arriver. Elle court derrière ce rêve depuis huit ans maintenant.
À ses côtés, Anaïs Angeline, médaillée d'argent au saut en longueur T37 au mondiaux de Kobe, et Yovanni Philippe, vice-champion du monde 2023 à Paris au 400m T20, complètent un trio de choc. « Nous avons prouvé que Maurice peut briller sur la scène mondiale », déclarait alors le président de la Mauritius Paralympic Committee, Jean Marie Malepa.
Eddy Capdor, Brandy Perrine et Roberto Michel, tous finalistes aux Mondiaux de Kobe, viennent renforcer cette équipe de rêve. Leur parcours exceptionnel témoigne de leur potentiel et envie de se transcender au plus haut niveau du para athlétisme.
Eddy Capdor, par exemple, détient dans ses jambes la possibilité de grimper sur le podium s’il est dans un bon jour. Traverser les 7 mètres est dans ses cordes, car il l’a déjà fait aux Jeux des îles de l’océan Indien en 2023 à Madagascar.
Brandy Perrine (T54) et Roberto Michel (T34), qui figurent parmi les meilleurs performeurs mondiaux en fauteuil, ont terminé au pied du podium lors des deux derniers championnats du monde. Brandy Perrine était la deuxième finaliste mauricienne dans la finale du 100m T54 à Kobe, où elle avait pris la quatrième place et Noémi la première place. Roberto, qui avait fait une chute a pour sa part atteint la finale de toutes les épreuves où il était aligné. Il faut aussi rappeler que le jeune mauricien a remporté le titre de champion du monde junior du 400m en 2019 en Suisse.
Derrière ces athlètes d'exception se trouve Jean-Marie Bhugeerathee, l’entraîneur national. « Chacun de nos athlètes ont le potentiel de briller », explique-t-il. « Leur réussite est le fruit d'un travail acharné et d'une passion inébranlable. Ils sont pleinement conscients qu’ils s’apprêtent à participer à la plus grande compétition au monde. Ce qui génère une forte envie de bien faire et de représenter fièrement le drapeau mauricien. Ils se battront tous pour une médaille. Médailles ou pas, je veux qu’ils terminent les Jeux de Paris sans regret.»
« Bien évidemment, tout le monde souhaite que nous rapportions des médailles, et après les podiums aux Championnats du monde, nous devons passer à l'étape suivante. Cependant, il faut aussi garder la tête froide et se concentrer sur l'échéance. Il faudra d'abord passer les étapes et atteindre la finale, et à partir de là, ce ne sera que du bonus », déclare, pour sa part, le président du MPC.
C’est pour dire qu’à l'aube des jeux de Paris, tous les espoirs sont permis pour la #ParaTeamMoris. Plus qu'une simple compétition, c'est l'histoire d'une nation qui s'écrit à travers le courage et la détermination de ses athlètes. Alors que Paris s'apprête à les accueillir, un seul cri résonnera dans toute l'île dès qu’ils feront leur entrée sur la piste violette du Stade de France : Ale Moris !
Oui, vous êtes un peu plus près des étoiles !